Marie-Christine JAILLET

Publié le par UT2 Autrement

Après avoir démarré mes études supérieures à l'Université de Lyon 2, je suis arrivée à l'Université de Toulouse 2 Le Mirail en 1976 pour y faire ma maîtrise puis mon doctorat. Recrutée comme chercheuse en 1981 par le CNRS, j'ai rejoint le CIEU et l'Institut de Géographie Daniel Faucher où j'ai poursuivi l'essentiel de mes activités de chercheuse et d'enseignante.

 

Directrice de recherche, je travaille sur les transformations du monde urbain. Je m'intéresse en particulier à la question des ségrégations et aux effets d'atténuation ou d'aggravation que les politiques publiques peuvent avoir sur elles. A ce titre, j'ai noué des relations de partenariat avec les collectivités locales et de nombreux acteurs de la ville.

 

Au sein de notre Université, j'ai dirigé, pendant 14 ans, un des laboratoires associés au CNRS (le LISST) et en ai assumé les mues successives largement suscitées par les tutelles. J'ai également participé à la mise en place de la MSH et à son développement.

 

Parallèlement à mes activités scientifiques, j'ai toujours été fortement impliqué dans l'enseignement au sein du département Géographie-Aménagement. Ceci non seulement pour y encadrer des mémoires ou animer des séminaires de recherche : j'y ai assuré, à ses débuts, la responsabilité de la filière aménagement, puis, à partir de 1991, la direction d'un DESS "Habitat" qui s'est transformé par la suite en Master professionnel.

 

J'ai participé, au sein de l'Université, aux premières réflexions sur la professionnalisation des formations universitaires. Militante de l'éducation populaire au sein des CEMEA, je me suis aussi impliquée par conviction dans la formation permanente et continue : à l'interface entre l'Université, les Ecoles et les milieux professionnels, en particulier dans le champ du travail social, mais surtout à l'interface entre l'Université et les Centres de formation du Ministère de l'Equipement (CIFP, Ecole des Ponts) et des Collectivités locales (CNFPT, INET) afin de concevoir et animer des cycles de qualification dans le champ de l'habitat et de la politique de la ville.

 

Enfin, persuadée que la recherche doit déboucher sur la production de savoirs susceptibles d'aider à rendre plus intelligible le fonctionnement de nos sociétés, j'ai toujours considéré comme un débouché naturel de mon activité scientifique le fait de contribuer au débat citoyen.

 

Je suis candidate à la présidence de l'Université parce que je pense que le mode de gouvernement que nous proposons, au sein du collectif UT2 Autrement et au-delà, est celui dont nous avons collectivement besoin pour faire face aux défis de l'avenir proche afin de réussir les paris qui nous sont aujourd'hui lancés - vous pouvez en lire plus dans la lettre de candidature que je vous ai adressée.

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